mardi 31 mars 2015

Trouvailles du début de semaine

Encore un début de semaine riche en trouvailles! Décidément, le mois de mars aura été 70's! Un robe longue 70's, une robe 90's verte, deux jolies nappes et une superbe cocotte ont fait mon bonheur! 
                      J'ai eu la robe chez Freep'star rue de la Verrerie. Après un bon bain dans le bicarbonate de soude pour faire disparaître le jaunissement et l'odeur qui était aussi authentique que la robe, elle est resplendissante et pour une fois pile à ma taille! Vivement que les beaux jours reviennent pour que je puisse enfin la porter. 
                  Une élégante robe verte pour l'hiver avec le bout des manches en fausse fourrure.
                               Une genialissime nappe tres printanière fin 70's que j'ai déniché sur Etsy et avec les 6 serviettes en plus! Et made in France ;)
                        Celle ci vient d'Ebay. Une petite merveille qui a 6 serviettes également.
                                 
Et enfin la fameuse Cocotte! Elle est neuve d'époque et simplement adorable. Je l'ai eu chez Emilie Brocante, rue Hermel dans le XVIIIe. La meilleure caverne d'ali baba a prix abordable de Paname! Et la vendeuse, issue d'une famille de brocanteurs est sympathique et pleine d'humour.
A très vite pour un nouvel article qui risque d'être 40's... ;)

jeudi 26 mars 2015

Un joli cadeau

Cette fin de semaine fut illuminée par un joli cadeau que j'ai eu la chance de recevoir... Une SUPERBE horloge comtoise ancienne peinte et avec son mécanisme! On ne reçoit pas des cadeaux comme cela tous les jours! Elle est en bon état et sera encore plus resplendissante une fois restaurée...
L'occasion pour moi de vous la faire découvrir en photo et de m'intéresser un peu à l'histoire de la comtoise...  
                                                                                                         La mienne est du début du XXe siècle. Ses motifs peints sont typiques du Jura.

Originaire de Franche-Comté, d'où leur nom de comtoise, elles ont vu le jour au cours du XVIIe. Les toutes premières pièces étaient fabriquées par des horlogers et quelques paysans qui eux fabriquaient les caissons de bois, d'où sa réputation d'horloge de campagne. La production qui était au début assez restreinte se développa au cours du siècle suivant. Les caisses étaient parfois vendues séparément des horloges. L'industrie de la comtoise n'a pas échappé à l'industrialisation au XIXe... C'est à cette période que la production est devenue très importante. Elle était industrielle et donc de masse, ce qui a rendu la comtoise bien plus abordable... Sa production a fortement baissé à la moitié du XXe siècle ce qui explique le fait que la plupart des horloges que nous avons la possibilité de chiner aujourd'hui datent du XIXe ou du début du XXe. Les horloges, de bonne facture, fonctionnent aujourd'hui encore assez bien même si il est parfois nécessaire de les emmener chez un bon horloger ( bon courage pour en trouver...) pour relancer le mécanisme! Les caissons sont souvent mythes, il est donc nécessaire de bien regarder l'état général de la structure de l'objet avant l'achat!
où en trouver?     -> Pour ceux qui habitent en région parisienne, vous en trouverez de très belles à prix raisonnable à La Trocante de Mareuil-les-Meaux ou lors de la grande braderie Emmaus de juin. Sinon, LeBonCoin reste une très bonne alternative.                                                                                      

Achat de la semaine : Mode de Jour 40's

J'ai eu l'occasion de croiser deux jolis lots de magazine "Mode de jour" datant de 1942 à 1947 sur Ebay. Aussitôt vu, aussitôt acheté. Pourquoi ne faire collection que de machines à écrire lorsque l'on peut collectionner plein d'autres choses anciennes tout aussi merveilleuses?
Je les ai reçu en ce début de semaine et quel plaisir de voir de si beaux petits bijoux si bien conservés... Je laisse les photos parler d'elle mêmes (avec un petit patron sympathique en plus ;) ) 


mardi 24 mars 2015

Mes précieuses machines à écrire

En ce début de semaine, j'ai eu l'occasion de voir une annonce intéressante sur LeBonCoin. Une machine à écrire Underwood 18 des années 70 en parfait état. Voilà donc une petite nouvelle qui a fait son entrée dans mon envahissante collection. Je suis en effet ce que l'on peut appeler une droguée de la machine à écrire. Je les collectionne depuis plusieurs années déjà et mes chères petites feront l'objet de bien des articles sur ce blog... Mais profitons de ce premier poste sur le sujet pour aborder un peu l'histoire de ces machines.

Maltraitée, ayant subit les foudres du temps, elle finit dans la majorité des cas dans un vieux carton au fin fond d’une cave humide ou fait office de vieille relique sur l’étagère de grand-mère.

Etant petit, nous la regardions tous avec des grands yeux interloqués en se rêvant secrétaire dans les années 50 ou écrivain dans les années 20, tel que Francis Scott Fitzgerald, l’auteur du célèbre « Gatsby le Magnifique ». 

Mais dans tous les cas, le mystérieux objet qu’est la machine à écrire à l’atout d’attiser notre curiosité.

Celles qui sont, pour certains, de vieilles loques sans valeur et encombrantes, sont pour d’autres de véritables Trésors et témoins de l’Histoire. 

 

 

L’origine du mythe

 

Il est difficile de dater l’invention de la première machine à écrire. Ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’en 1714, un anglais, Henry Mill déposa le tout premier brevet d’une « machine permettant l’impression de caractères les uns après les autres selon le choix de l’opérateur". Cependant, cette machine est à cadran et ne permet pas une saisie rapide. 

 

Au siècle suivant, des machines spécifiques sont mises au point pour les aveugles. Cette période fut cruciale pour l’avenir des déficients visuels dans notre société. 

Les premières preuves matérielles de l’existence de la machine à écrire datent du tout début du XIXe siècle, sont des lettres tapées par une jeune comtesse italienne malvoyante, Carolina Fantoni. Sa machine avait été conçue par un de ses nobles amis, Pellegrino Turri

 

Le XIXe siècle est décidément le plus important en qui concerne l’évolution de la machine à écrire. Elle devient un véritable objet de mode et de luxe pour les ménages et un objet indispensable et révolutionnaire pour les aveugles. En 1829, le Braille, inventé par le célèbre Seine-et-Marnais du même nom, fut imprimé avec ses caractères en relief pour la toute première fois.


Et en 1873, toute l’industrie de la dactylographie changea, même si la population s’intéressait aux machines à écrire hormis certains puristes, celle si n’était pas très pratique et son usage néanmoins réservé aux aveugles. C’est alors que l’entreprise Remington qui était jusqu’alors spécialisée dans la fabrication d’armes se lança dans la fabrication de machines à écrire avec « The Type Writer ». Cette machine fut inventée par Latham Sholes et n’écrivait qu’en majuscule. 

Cette invention marqua un tournant dans l’Histoire de l‘univers de la dactylographie. Peu après sa création, des machines où l’on pouvait écrire aussi bien en majuscule qu’en minuscule virent le jour. Puis, ce fut au tour des machines à écrire portative en 1877. Le nombre de machines produites par an augmentait considérablement et de nombreux modèles tout aussi novateurs les uns que les autres virent le jour : la « Yost », la « RemSho » crée par le fils de l’inventeur de « The Type Writer ».

 

Mais un problème se posa rapidement. Les barres de la machines à écrire s’entrecroisaient souvent ce qui ralentissait la vitesse de saisie! Après étude, les américains prirent la décision d’adopter le clavier QWERTY, les allemands le clavier QWERTZ et les français ont tout d’abord adopté le clavier ZHJAYSCPG puis le fameux clavier AZERTY. 

Grace à ces innovations permettant une grande vitesse de frappe, l’usage de la machine à écrire dans les entreprises fut de plus en plus courant et la demande du consommateur de plus en plus grande. 

De nombreuses marques encore célèbres aujourd’hui firent alors leur apparition : Royal en 1906 (USA), Halda (Suède) où encore la mythique marque française « Japy » que l’on peut retrouver dans le film « Populaire » de Régis Roinsard                                                                                                              

A vos machines! Prêt? Partez

 

Les concours de dactylographie étaient des plus sportifs! Le but était de taper à la machine le plus de mots possible à la minute en faisant le moins de fautes ! Autant vous dire qu’il fallait de l’entrainement! On entendit parler de ces concours dès la fin du XIXe siècle. Ils étaient organisés à des fins publicitaires et parfois, par les grandes entreprises pour motiver leurs employés et leur instaurer un instinct de compétiteur. Des records fous furent établit : 

Mademoiselle Verçoit, championne de France 1963 avec 66,56 mots par minute.

Madame Robillard, championne 1966 avec 82 mots par minute et sans fautes! 

Madame Dorr devient championne de France en 1967 avec 78,36 mots par minute.


Vidéo -> http://www.ina.fr/video/CAF95053797

  

En parler, c’est bien. En posséder une, c’est mieux

 

Méfiez vous des annonces sur internet! Les vendeurs qui n’y connaissent généralement rien du tout cherchent à les vendre à des prix exorbitants alors qu’elles ne sont pas restaurées. 

Vous devrez compter entre 100 et 200 euros pour une machine portative restaurée et environ 300 euros pour une machine de bureau restaurée.

En ce qui concerne les rubans, il est important de savoir que les 11mm, 15mm et 32mm ne se font plus. Vous trouverez les autres modèles à des prix très abordables sur les sites d'annonces en ligne. Mais le meilleur plan reste encore LeBonCoin! Alors guettez les annonces intéressantes ;)

 

 

La restauration

 

Les machines à écrire n’ont pas toujours étaient conservées dans des conditions optimales et cela se voit! Il faut tout d’abord vous armer de patience, de délicatesse et les dépoussiérer à l’aide d’une brosse douce. Vous pouvez nettoyer les caractères à l’aide d’une brosse imbibée d’alcool à bruler en protégeant le reste de la machine, je pense notamment au clavier. Pour les machines à écrire récentes, faites très attention à ne pas mettre de produits pouvant abimer le plastique et utiliser plutôt un chiffon humide ou du produit à vitre pour les nettoyer en surface.

Ne démontez surtout pas une machine sans vous être renseigné sur comment la démonter et la remonter et sur quels produits utiliser pour la restaurer. Et surtout protégez la bien de la poussière et de l'humidité!

 


lundi 23 mars 2015

Culture 40´s : " La Mode des Annees 1940" par Jonathan Walford

Au fur et à mesure que le temps passe, un nombre impressionnant de livres sur l'histoire de la mode du XXe siècle voit le jour. Et la mode des annees 1940 qui a une si grande place dans mon cœur n'est pas en reste. De nombreux ouvrages sur la mode de cette époque si particuliere paraissent ( malheureusement moins que pour les annees 50's - 60's - 70's ). Cependant trois livres se détachent vraiment du lot. Le tout premier, celui de Dominique Veillon " La Mode sous l'Occupation" fait office de référence ( une talentueuse blogueuse vintage a dors et déjà très bien présenté ce livre -> http://arlettevilard.com/blog/la-mode-sous-l-occupation-de-dominique-veillon-reedition/ ). Le second, " Pour vous Mesdames, la mode en temps de guerre" n'est autre que le livre de l'exposition sur la mode sous l'occupation qui a eu lieu à Lyon l'année dernière. Et enfin, le troisième qui est celui qui nous intéresse particulièrement aujourd'hui est celui de Jonathan Walford " La mode des annees 1940". Ce nom parlera sûrement aux passionnés d'histoire de la mode, il a en effet publié plusieurs ouvrages intéressants sur l'histoire de la chaussure ou de la mode au XXe siecle. 
                                                     Ce livre ne traite pas seulement de la mode sous l'occupation mais de toute la mode des annees 1940, ce qui est plutôt rare. Ainsi, on peut nettement constater l'évolution de la mode au fur et à mesure des événements mondiaux. Il met principalement à l'honneur la mode américaine, française et allemande. Il contient des photos sublimes et des textes fournis et sourcés. Une petite merveille! L'auteur n'a pas hésité à piocher dans les petits anecdotes de couturier qui figuraient dans des magazines anciens pour donner encore plus de charme et d'intérêt à son ouvrage. J'ai cependant une petit regret... La partie chapeau n'est pas assez développée à mon goût...( je les aime tellement ces petites merveilles que même 300 pages sur le sujet ne me suffiraient pas je crois...).
                                                                                 La plus belle pièce figurant dans ce livre à mon goût : une robe canadienne du début des années 40
                                                                             Robe américaine de 1940
                Pour acheter ce livre - > http://livre.fnac.com/a2441884/Jonathan-Walford-La-mode-des-annees-1940 A très vite pour un nouvel article! Clothilde.

dimanche 22 mars 2015

La chine du jour!

Après de longs mois d'hésitation, je me suis enfin décidée moi aussi à me lancer dans l'ecriture d'un blog. Il sera bien sûr en partie consacré à mes deux plus grandes passions : l'ancien et le tatouage. Ce premier article sera 70´s à souhait! En effet, qui dit week-end dit séance de chine intensive! Je me suis donc ( encore une fois ) rendue à Paris dans l'espoir de dégoter quelques pièces originales qui seront faire battre mon cœur. Et la pêche fut bonne! :) .                      
       

        Un ravissant cadre de fleurs séchées comme on en croise beaucoup en brocante qui m'a littéralement fait craquer, une robe verte fleurie, une nappe rouge tout aussi fleurie et enfin un SUPERBE rideau!  
    Ahlala ces petits cadres en fleurs séchées! Plus champêtre, on meurt. Facile et peu onéreux a réaliser, on en croise beaucoup a un prix raisonnable sur les brocantes. Je trouve que le cadre fait vraiment la différence, le charme entre toute cette panoplie de cadres floraux.
J'ai eu cette ravissante petite robe chez Freep'star rue de la Verrerie. Adresse reine de la frippe parisienne. On y trouve de tout! Du jeune, du vieux, du très beau ou du tres moche. C'est un peu au petit bonheur la chance mais on a la possibilité de trouver de vraies pièces anciennes et de qualité à prix raisonnable. En plus les vendeurs sont vraiment sympathiques et commerçants je trouve! Et comme d'habitude, que ce soit une 40´s ou une 70's, je suis incapable de résister aux petites robes fleuries ;)
J'ai trouvé cette petite nappe sur Ebay pour une bouchée de pain et ai fait la remise en main propre ce week-end! Elle m'a fait craqué et malgré quelques petits trous qui seront vite réparés, elle est en parfait état!
Enfin, pour finir cet article, voici un superbe rideau 70's. Il provient sûrement d'une caravane vu sa forme. J'ai eu un véritable coup de cœur pour cette petite merveille. Après une seance de couture, il se transformera en petite nappe ravissante pour le retour des beaux jours! A très vite pour un nouvel article! Clothilde.